Pourquoi je suis tombé amoureux de la Californie ?

Aujourd'hui, je voulais vous proposer un article un peu différent de d'habitude. Ceux d'entre vous qui suivent mon parcours de photographe depuis quelques temps se sont aperçus que je voyage assez régulièrement ces dernières années, et que j'aime particulièrement... la Californie ! Avant d'y retourner pour la troisième fois (oui, oui), je prends le temps de vous expliquer pourquoi j'aime tant cette destination.

La côte non loin de San Diego, photographié par Terence Baelen — San Diego, Californie

T'en a pas marre de voyager tout le temps au même endroit ?

Combien de fois j'ai entendu cette question ! Il est vrai que, je l'avoue, j'aime énormément le changement et la découverte. Pour cette raison, les voyages me passionnent. Pire que ça, ils me permettent de rester en vie. Sans eux, je serais un peu mort, mort de l'intérieur. Atteint d'une insatiable curiosité, j'aime partir à la conquête de nouveaux horizons, et de nouvelles cultures. Cette soif irrationnelle, indéfinissable et intarissable, me guide de régions en régions, de pays en pays, et depuis peu de continents en continents. Je suis assez peu adepte du "ailleurs c'est mieux", mais encore moins du chauvinisme exacerbé qui aveugle certaines personnes et freine le progrès, le partage, et donc forcément aussi l'altruisme.

Bien que ma soif inassouvie de nouveauté et de découverte m'envahit, me voilà bientôt reparti en Californie, au pays des gigantesques palmiers et des immenses plages... pour la troisième fois ! Je vois déjà cette question me submerger prochainement : "Trois fois ?!! Mais t'en a pas marre de retourner tout le temps aux mêmes endroits ?". Que pourrais-je bien répondre. C'est vrai, la Terre est si grande, le prix des voyages de plus en plus bas, pourquoi donc s'enticher à vouloir partir toujours au même endroit ?

Les copains d'abord

S'il fallait donner une première raison à tout ça, je citerais assez spontanément Georges Brassens. Ma première année en Californie marquait mon premier voyage hors des frontières européennes, ce qui le rendait particulièrement excitant. Mais ce qui m'a particulièrement touché, une fois sur place, c'est l'accueil des américains. Je connaissais certaines personnes, vaguement, de réseaux sociaux et d'amis français que l'on avait en commun. J'ai été frappé par l'hospitalité, la gentillesse et l'indéfinissable générosité de ceux que j'appelle maintenant familièrement "mes petits américains". Ils se sont dépensés corps et âme pour nous faire visiter leur pays, leur culture. Et nous sommes restés en contact. Je me fais maintenant un plaisir de retrouver les terres californiennes, mais aussi et surtout revoir ma petite bande de potes. Si donc tous les voyages permettent de telles rencontres, l'éternité ne suffirait pas pour faire le tour du monde.

Tout à droite c'est moi. À ma gauche, une ribambelle de potes. C'était juste avant de risque notre vie dans le Grand Canyon.

Le partage

Mais c'est également un désir de partage qui me pousse également à y emmener mes amis, mes proches, ma famille. Certains savent à quel point j'ai été (et je suis toujours) amoureux des films, et combien j'aime les partager. Cela m'avait conduit d'ailleurs à tenir pendant plusieurs années un blog cinéma, et même à écrire des critiques et des articles pour un magazine de cinéma en ligne. Revoir les films ne m'a jamais dérangé, surtout si je pouvais les partager autour de moi, avec mes amis proches et ma famille. Quel plaisir de partager et propager ce qui nous tient à coeur. C'est avec cette même envie de "faire découvrir" que j'ai voyagé en Californie l'année dernière, et que j'y retourne cette année, en y amenant des personnes différentes. Petit aparté personnel pour mes amis et futurs amis : merci d'arrêter de me tenter de vous y emmener à votre tour.

Quand tes potes kiffent le voyage autant que toi, c'est que le voyage en question est réussi. Et en plus ça fait de jolies photos.

Les paysages XXL et l'American chill

Bon, bien évidemment, ce qui m'enchante aussi c'est la culture californienne, particulièrement très chill, et bien entendu la beauté des paysages, tant urbains que naturels. Il faut vous imaginer ce qui suit. Du hublot de votre avion vous constatez l'immensité de Los Angeles. Vous atterrissez, sortez de l'avion, récupérez vos bagages, et passez la douane américaine. Vous êtes aussitôt propulsés à l'extérieur de l'aéroport, de nuit, et là, pour nous européens, c'est une scène de film qui se joue en direct live sous vos yeux. Les grandes routes, les gros SUV et les pick-ups, les immenses publicités sur les bords des routes, les buildings du downtown LA (DTLA) au loin, le traffic. Vous y êtes, l'Amérique est à vous. Vous découvrez les coins touristiques, expérimentez une petite expédition dans les rues de DTLA, tentez un brunch chez IHOP (International House of Pancakes) et une trilogie de burgers dantesques chez les incontournables californiens In-N-Out. Tout est différent. Les prises électriques. La grandeur des routes et des autoroutes à six voies. Les toilettes publics et le très peu d'intimité qu'ils offrent. Le (paraît-il "fake") sourire des commerçants. Et puis, les plages monstrueusement grandes. Les couchers de soleils paradisiaques. Le culte du corps à Venice Beach et la grande roue de Santa Monica, où prend fin la célèbre Route 66. San Diego, sa culture très mexicaine et ses spots de surfs. San Francisco, son célèbre Golden Gate et ses fameuses avenues en côtes raides. Il fait bon vivre. Il fait même bon tout cours. Les hivers sont, généralement, très doux. On sort rapidement les t-shirts et les Persol. En gros, "il fait cool", le cool & relax à l'américaine. Et pas très loin (sur l'échelle américaine, comprenez plutôt : à quelques centaines de kilomètres seulement), vous avez accès aux parcs mythiques de l'Ouest américain : Yosemite, Sequoia Park, Joshua Tree, Death Valley, etc. Et si vous osez braver les huit heures de route qui vous séparent de LA, l'immense et majestueux Grand Canyon (Arizona). Bref, la grandeur des espaces américains ne peut que séduire.

Et un peu de photo aussi

Forcément, quand on est photographe (j'entends par là tous les mordus de l'image), les décors naturels et très hollywoodiens ne peuvent que ravir, séduire, enchanter. La lumière aussi. Pourquoi donc la lumière semble-t-elle aussi somptueuse à toute heure de la journée en Californie ? Est-ce juste notre regard qui la trouve si différente, si exceptionnelle ? Je tente toujours d'élucider le mystère pour ramener le précieux secret en France ! Quoiqu'il en soit, je rêve désormais de shooter un elopement ou un mariage dans ces décors incroyables. Je suis d'ailleurs vraiment heureux de pouvoir faire une séance couple pour des amis dans quelques jours. On s'est dit qu'une séance photo à Joshua Tree pouvait être une merveilleuse idée. D'ailleurs si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas à les partager avec eux et moi. Bref, sans vouloir forcément y vivre, ce serait un immense plaisir de sortir de temps à autre de ma routine de photographe du sud de la France et viser des décors complètement différents des nôtres. Un objectif à long terme que je compte bien atteindre !

Et vous, les USA ça vous fait rêver ? Qu'est-ce que vous voulez y voir ou visiter ? Dites-moi tout dans les commentaires !